Vaccinations anti-Covid-19 : controverse à travers l'Europe

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Outre la France, d'autres pays européens comme l'Allemagne et les Pays-Bas font face à des critiques sur leur campagne de vaccination.

La lenteur des vaccinations contre le Covid-19 ne fait pas grincer des dents qu'en France. Si Paris est l'objet des critiques les plus vives, la controverse agite plusieurs pays européens.

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Les Pays-Bas seront les derniers dans l'Union Européenne à débuter leur campagne ce mercredi. Face aux critiques, la date de démarrage a été avancée de deux jours. En Allemagne, en une semaine quelques 200 000 personnes ont été vaccinées, mais pourtant là aussi le gouvernement fait face aux critiques.

"L'impatience et les nombreuses questions que les gens se posent maintenant sont tout à fait compréhensibles", a dit le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert, "certaines choses peuvent s'améliorer et s'amélioreront. C'est dans cet état d'esprit que nous menons nos réunions".

Le Royaume-Uni a lui été le premier pays à administrer ce lundi le vaccin AstraZeneca. Celui de Pfizer/BioNTech a déjà été injecté à plus d'un million de Britanniques.

Douze semaines entre deux injections

Et pour accélérer l'administration d'une première dose à une population la plus large possible, les deux doses seront espacées jusqu'à douze semaines, au lieu de quatre habituellement. Une approche qui suscite un certain scepticisme. "C'est controversé aux États-Unis. Ils disent de ne pas le faire, par exemple avec le vaccin Pfizer afin de suivre le protocole établi lors des essais. Mais le Royaume-Uni est un peu sur la sellette, dans un sens. Le délai va probablement bien fonctionné. Le vaccin AstraZeneca est très bien. Et tout devrait bien se passer mais ce n'est pas un protocole standard", a réagi le professeur Luke O'Neill, immunologiste au Trinity College de Dublin.

Pour l'heure, l'Union européenne n'a donné son feu vert qu'à un seul vaccin, celui de Pfizer/BioNTech. Une décision était attendue ce lundi soir sur celui de Moderna. Mais l'Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué que les discussions devaient se poursuivre dans la semaine.

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