Crash des 737 MAX : Boeing, accusé de fraude, va payer 2,5 milliards de dollars

Crash des 737 MAX : Boeing, accusé de fraude, va payer 2,5 milliards de dollars
Tous droits réservés Ted S. Warren/AP
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Par euronews
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Boeing, officiellement accusé d'avoir induit les autorités en erreur lors du processus d'approbation du 737 MAX, a reconnu sa responsabilité et accepté de verser plus de 2,5 milliards de dollars pour solder certaines poursuites.

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2 milliards et demi de dollars : c'est une amende salée que Boeing a accepté de payer pour éviter un procès. L'avionneur reconnait avoir menti au régulateur américain pour faciliter l'homologation de son appareil vedette, le 737 MAX, victime par la suite de deux accidents mortels.

L'accord passé avec le ministère de la justice précise que la fraude n'a pas été organisée à grande échelle. Deux employés ont découvert des dysfonctionnements du système de contrôle de pilotage mais ils n'ont pas alerté l'autorité de l'aviation américaine. Ces dysfonctionnements sont à l'origine des deux accidents mortels qui ont fait 346 victimes en octobre 2018, et mars 2019. Des accidents qui ont cloué au sol le 737 MAX pendant 20 mois;

En décembre dernier, la compagnie brésilienne Gol est devenue la première au monde à remettre en service le l'appareil vedette de Boeing. Le 737 Max a également repris du service aux Etats-Unis la semaine dernière. 

Des difficultés demeurent toutefois, le groupe ayant essuyé de nombreuses annulations de commandes de la part de compagnies aériennes bousculées d'abord par la longue immobilisation de l'appareil puis par la chute du trafic aérien observé depuis le début de la pandémie.

Pour David Calhoun, le patron de Boeing, cet accord était la bonne chose à faire. "Cette résolution dit-il, reconnaît de façon approprié que nous avons failli à nos valeurs et à nos attentes".

Même si l'horizon s'éclaircit, Boeing n'est pas pour autant tiré d'affaire. Boeing reste exposé à des recours individuels de la part des familles des victimes. Il s'est engagé à coopérer avec la justice. Les poursuites seront levées dans 3 ans si Boeing obéit à toutes ses obligations.

Sources additionnelles • AFP

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