Covid-19 : le « nationalisme vaccinal » fustigé par l'OMS, qui appelle à plus de solidarité

Covid-19 : le « nationalisme vaccinal » fustigé par l'OMS, qui appelle à plus de solidarité
Tous droits réservés Themba Hadebe/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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Sur les 42 pays ayant lancé des campagnes de vaccination, 36 sont des pays riches.

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Le nationalisme vaccinal fustigé par l'OMS et l'Alliance pour les vaccins… Les deux organisations appellent les pays riches à cesser les accords bilatéraux avec les laboratoires pharmaceutiques, des accords qui se font au détriment des pays pauvres. Cette stratégie risque même de faire grimper les prix, assurent-elles.

L'Union européenne fait des achats collectifs, mais elle est aussi engagée dans une course au contrat. Elle a annoncé vendredi le doublement de ses commandes, avec 300 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer-BioNTech.

_« Actuellement, 42 pays administrent des vaccins sûrs et efficaces contre le Covid-19, r_appelle Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS. 36 sont des pays à revenu élevé et six des pays à revenu intermédiaire. Il y a donc clairement un problème du fait que les pays à faible revenu et la plupart de ceux à revenu intermédiaire ne soient pas encore en train de recevoir le vaccin. Le nationalisme vaccinal nous nuit à tous et est contre-productif. »

Le vaccin d'Astra-Zeneca, que le Royaume-Uni a déjà approuvé, permettra peut-être de réduire cet écart car son fabricant s'est engagé à fournir 64 % de ses doses aux populations des pays en développement. L'OMS estime par ailleurs qu'il est inutile de vacciner une population toute entière et appelle à cibler les publics vulnérables et les personnels en première ligne.

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