L'opposant russe Alexei Nalvany, même sous les verrous, s'en prend au Kremlin. Il accuse le président Poutine de s'être fait construire une somptueuse résidence sur fond de corruption. Le Kremlin dément.
L'opposant russe Alexeï Nalvany, même sous les verrous, s'en prend à Vladimir Poutine. Il accuse le président de s'être fait construire une somptueuse résidence sur fond de corruption. Le Kremlin dément.
En Russie, Alexeï Navalny reste en détention. Le leader de l'opposition a été arrêté ce dimanche dès son retour à Moscou. Et d'après les autorités, il devra rester sous les verrous au moins jusqu'au 15 février, dans l'attente d'un procès pour violation d'un contrôle judiciaire.
En fait, Alexeï Navalny est sous le coup de plusieurs procédures. Mais pour ses partisans, cela relève d'un harcèlement politique.
L'un de ses avocats s'est exprimé ce mercredi sur l'état physique de son client.
La somptueuse résidence de Poutine sur le mer Noire
Cette situation ne l'a pas empêché de contre-attaquer. Il a ainsi publié sur internet une vidéo dans laquelle il affirme que le président russe Vladimir Poutine est le propriétaire d'une somptueuse résidence sur les bords de la mer Noire. Une propriété qui, d'après Alexeï Navalny, auyrait coûté 100 milliards de roubles, soit un peu plus d'un milliard d'euros.
Et d'affirmer qu'il s'agit là d'un nouvel exemple de la corruption qui touche le pouvoir.
Cette accusation a été immédiatement démentie par l'entourage du président russe.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a ainsi assuré que "rien de tout cela n'(était) vrai".
"Les propriétés du président russe sont connues et elles figurent dans sa déclaration d'impôts", a-t-il ajouté.
Les appels à manifester, dénoncés par le Kremlin
Par ailleurs, le Kremlin a dénoncé les appels à manifester, lancés par Alexeï Navalny, au moment de son arrestation. Des appels à la mobilisation pour ce week-end.
Les autorités ont prévenu : les rassemblements sont formellement interdits en raison de l'épidémie de Covid-19.
Alexeï Navalny est rentré dimanche en Russie après plusieurs mois en Allemagne où il était soigné après un empoisonnement présumé.
Il assure que Vladimir Poutine est impliqué, ce que l'intéressé dément formellement.