Charlie Dalin est le premier à avoir franchi mercredi la ligne d'arrivée du Vendée Globe. Il raconte à euronews son incroyable Tour du monde à la voile en solitaire et sans escale conclu en 80 jours
Charlie Dalin (Apivia) est le premier à avoir franchi mercredi la ligne d'arrivée du Vendée Globe. Il raconte à euronews son incroyable Tour du monde à la voile en solitaire et sans escale.
Du bricolage permanent
"On passe notre temps à entretenir ce vaisseau qui nous permet de faire ce Tour du monde."
Le moment le plus dur
"Le moment le plus dur a été la perte de la cale de foil aux portes de l’océan Pacifique (…) Je me suis dit que la course était terminée que j’allais devoir rejoindre un port en Australie ou en Nouvelle-Zélande (…) Cela a été moment difficile, j’en ai pleuré."
Des émotions à fleur de peau
"La fatigue s’installe jour après jour, mois après mois, les émotions sont à fleur de peau (…) Quand on est dans le Pacifique, on est dans un désert liquide, il n'y a rien à plusieurs milliers de kilomètres à la ronde."
Son premier Cap Horn
"Très peu de terriens ont eu la chance de voir ce que j’ai vu, d’avoir traversé le Pacifique dans les 40ème et 50ème rugissants (…) J’ai vu mon premier Cap Horn, ça a été un moment très fort (…) C’est le cap le plus légendaire. Il existe un club qui réunit les gens qui ont franchi le Cap Horn, j’en fais partie désormais."
Deuxième du Vendée Globe : "Un petit pincement au coeur"
"Quand j’ai vu Yannick Bestaven brandir le trophée, ça a été un petit pincement au cœur (…) Il n’y a aucune polémique à avoir, j’accepte totalement les bonifications obtenues par Yannick."
Se réadapter à la vie de terrien
"Je rentre dans la phase de réadaptation à ma vie de terrien (…) La nuit dernière, je me suis réveillé deux fois en me demandant où j’étais (…) J’ai vraiment apprécié de pouvoir prendre une douche et de dormir dans un lit qui ne bouge pas. "
Crise sanitaire : "J'ai profité de ma liberté"
"Candidement, avant le départ, je pensais que tout le monde serait vacciné et que je pourrai reprendre une vie normale, qu’il y aurait du public à l’arrivée (...) J’ai profité de ma liberté (…) J’ai beaucoup savouré mes dernières heures de navigation."