Le projet de loi sur le séparatisme : "un beau texte de protection des libertés"

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin devant les députés français, 1er février 2021
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin devant les députés français, 1er février 2021 Tous droits réservés AP Photo
Par euronews avec AP, AFP
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15 jours de débats ont débuté à l'assemblée nationale sur le projet de loi contre le séparatisme : 70 articles sujets à controverse entre les "pour", les "contre" et les "pas assez".

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Et c'est parti pour deux semaines de débats sur le projet de loi du gouvernement français sur le séparatisme. Présenté comme un renforcement de l'arsenal républicain contre l'islamisme radical, il fait aussi grincer des dents chez les chrétiens, ce qu'on ne comprend pas au gouvernement :

Gérald Darmanin, le ministre français de l'Intérieur le présentait ainsi :

_"C'est un beau texte de protection des libertés, c'est un beau texte de la laïcité, il n'est ni la naïveté, ni l'hystérie, il est que fidèle à la République pour que chacun puisse vivre librement, exprimer son culte (...)."   _

Pour le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin, la laïcité est "un remède" pour "un pays malade du séparatisme", mais ce texte ne combat pas les religions, seulement je cite " l’OPA islamiste".

Jean-Luc Melenchon, le chef du parti "La France Insoumise" accuse le gouvernement de vouloir "stigmatiser" les musulmans. Il a d'ailleurs tenté de faire rejeter le texte par les députés, en vain : 

_"Vous faites une loi qui, à nos yeux, est une loi inutile, pour une partie puisqu'elle ne fait que répéter ce qui existe déjà, et pour le reste dangereuse, car elle menace les libertés". _

Le projet de loi sur le séparatisme est composé de pas moins de 70 articles, et près de 2 650 amendements doivent être étudiés.

Parmi les principales mesures, la garantie de la neutralité et de la défense des agents du service public, la répression de la haine en ligne, le renforcement du contrôle des associations et de leur financement, la pénalisation de l'établissement de certificats de virginité par exemple, ou encore l'encadrement de l'instruction en famille et des écoles hors contrat.

Le groupe les Républicains entend dévoiler un contre-projet ce mardi car il estime que le texte du gouvernement fait l'impasse sur la "question migratoire ou la radicalisation dans les prisons".

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