Quand reverra-t-on la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi ?

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Tous droits réservés Thein Zaw/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews avec AFP, AP
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En Birmanie, la Ligue nationale pour la démocratie appelle à la libération immédiate de sa dirigeante Aung San Suu Kyi, le conseil de sécurité de l'ONU se réunit d'urgence après le coup d'état.

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Aucun signe de la "Dame de Rangoun". Le parti la Ligue nationale pour la démocratie a demandé la libération immédiate d'Aung San Suu Kyi au lendemain de son arrestation par l'armée, alors que le conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence à huit clos ce mardi pour évoquer la marche à suivre après le coup d'Etat militaire.

Aung San Suu Kyi avait anticipé son arrestation et fait transmettre un message de résistance à la population birmane par son parti. Mais jusqu'ici, à Rangoun, la capitale économique du pays, la situation est calme malgré cette confiscation du pouvoir.

Ce putsh militaire, un retour en arrière démocratique dans l'histoire de la Birmanie, a été globalement condamné. Le nouveau président américain Joe Biden a appelé à une réponse internationale unie et à d'éventuelles nouvelles sanctions : 

"Comme vous le savez, les États-Unis avaient levé les sanctions contre la Birmanie (Myanmar, ndlr) au cours de la dernière décennie sur la base des progrès démocratiques réalisés. L'annulation de ces progrès nécessitera une révision immédiate de nos sanctions, suivie d'une action appropriée. C'est donc pour cela que Joe Biden a lancé cet appel" a expliqué Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.

Aung San Suu Kyi, le président de la république birmane et d'autres responsables gouvernementaux ont été arrêtés par l'armée et remplacés par des généraux qui affirment que la victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) aux élections de novembre dernier était frauduleuse.

L'ancien général Myint Swe, ancien vice-président birman, du parti Union Solidarité et Développement qui contesté les résultats des législatives, a été déclaré président par intérim, et a transféré le pouvoir au commandant en chef des forces armées de Myanmar, Min Aung Hlaing.

L'armée a déclaré l'état d'urgence pour un an et affirme qu'ensuite elle transmettra le pouvoir en organisant de nouvelles élections législatives.

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