En Belgique, la justice condamne à 20 ans de prison un diplomate iranien

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Tous droits réservés Virginia Mayo/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par Laurence Alexandrowicz
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Assadollah Assadi était un espion plutôt qu'un diplomate, selon la justice belge : elle vient de condamner à 20 ans de prison ce diplomate iranien. L'homme a préparé un attentat visant un rassemblement d'opposants au régime de Téhéran en France en 2018.

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20 ans de prison pour un diplomate iranien. Assadollah Assadi a été condamné par la justice belge pour avoir projeté un attentat contre des opposants iraniens en France. L'homme a été filmé remettant des explosifs à un couple qui devait faire un carnage lors d'un grand rassemblement de l'opposition iranienne à Paris.

"C'est un jugement exemplaire, long et très complet, Georges-Henri Beauthier, avocat du Conseil national de la Résistance iranienne, qui démontre deux choses : un diplomate ne peut pas faire n'importe quoi, il bénéficie de l'immunité dans le cadre de ses fonctions officielles, il ne bénéficie d'aucune immunité pour ses actes criminels et terroristes. La deuxième chose fondamentale est de reconnaître la responsabilité de l'État iranien".

L'attentat à la bombe devait viser le 30 juin 2018, la grand messe annuelle du Conseil national de la résistance iranienne dont la principale composante sont les Moudjahidine du peuple.

Leurs partisans étaient présents au procès.

Selon l'accusation Assadollah Assadi était en réalité un agent des renseignements iraniens. Téhéran dénonce une condamnation, qui viole le droit international.

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