Mais ce confinement ne semble pas suffisamment respecté, note Dominique Voynet, directrice de l'ARS de Mayotte.
Un bord de mer moins peuplé que d'habitude, des bars fermés, et une pandémie qui a explosé en seulement quelques jours : la description désormais classique d'une situation sanitaire en plein confinement, dans lequel Mayotte a rebasculé vendredi. Enfin, plus ou moins, car la mesure ne serait pas suffisamment respectée, selon Dominique Voynet, directrice de l'ARS.
Le préfet a décrété avec l'accord du gouvernement ce confinement pour trois semaines, alors que Mayotte a connu un rebond épidémique important : le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 a augmenté et le taux d'incidence a été multiplié par huit depuis début janvier.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette forte recrudescence : les retours de vacances de métropole ou des Comores, mais aussi l'arrivée des variants britannique et sud-africain sur le territoire.
Mais ce confinement est-il respecté ? Pas sûr, selon certains habitants. "Cela ne sert strictement à rien, les gens ne respectent pas, il y a toujours des bouchons", relève cette femme, quand d'autres ont noté au contraire qu'il leur fallait moins de temps que d'habitude pour parcourir certaines distances en voiture. "Je constate que le confinement semble moins bien respecté que la première fois, j’alerte !", a lancé ce lundi Dominique Voynet, la directrice de l’ARS-Mayotte sur Mayotte 1ère.
Autre motif d'inquiétude : la campagne de vaccination a démarré plus tard à Mayotte, où seulement quelques milliers de doses ont été livrées, selon la députée LREM de la première circonscription de Mayotte Ramlati Ali, qui s'est exprimée sur le sujet sur france info.