Les manifestants rejettent le gouvernement militaire et demandent la libération d'Aung San Suu Kyi, la dirigeante birmane toujours assignée à résidence.
Les manifestations se poursuivent en Birmanie dix jours après le Coup d’État militaire qui a porté un coup à la démocratie. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé, notamment à Mandalay, la deuxième ville du pays, où la police a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène.
Aung San Suu Kyi assignée à résidence
Les manifestants rejettent le gouvernement militaire et demandent la libération d'Aung San Suu Kyi, la dirigeante birmane toujours assignée à résidence.
La jeunesse birmane est le fer de lance de cette mobilisation : "C'est le premier mouvement de protestation auquel notre génération est confrontée, souligne une étudiante. Nous sommes inspirés par des jeunes d'autres pays. Nous sommes jeunes et indomptables, mais nous ne voulons pas que qui que soit soit en danger. Nous allons donc protester intelligemment."
La détermination des militaires
Preuve de la détermination des militaires à renverser le pouvoir en place, ce raid nocturne mené contre le le siège du parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie.
Le Coup d’État a été condamné par l'Union européenne, les États-Unis et l'ONU qui a évoqué un usage "disproportionné" et "inacceptable" de la force, dans un pays qui déjà connu par le passé de nombreuses répression sanglantes.