Six mois après son élection contestée, Alexandre Loukachenko, au pouvoir au Bélarusse depuis près de 27 ans, estime avoir fait échoué un "blitzkrieg" orchestré depuis l'étranger.
À l'occasion d'une Assemblée populaire pan-bélarusse, le président Alexandre Loukachenko estime avoir survécu au mouvement de protestation de ces six derniers mois.
Le président bélarusse demande aujourd'hui à l'Assemblée de "réfléchir à la possibilité de corriger la loi fondamentale", mais les experts doutent qu'Alexandre Loukachenko puisse consentir à des réformes substantielles.
Alexandre Loukachenko, président du Bélarus : "Le Bélarus a subi une attaque féroce de l'étranger, je le répète, une attaque des plus féroces de l'étranger. C'était une sorte de test pour leurs armes, un tremplin avant d'attaquer la Russie. Ce n'était pas une révolution de couleur, mais une rébellion, un blitzkrieg qui a échoué. Nous avons réussi à sauvegarder notre pays, en, tout cas pour l'instant."
Pendant des semaines, des dizaines de milliers de Bélarusses ont manifesté en dénonçant les fraudes de l'élection présidentielle du 4 août et pour réclamer le départ d'Alexandre Loukachenko.
Face à la grogne, le président bélarusse avait promis des réformes constitutionnelles tout en pilotant une répression féroce contre les manifestants.
Les violences ont fait au moins quatre morts, des milliers de personnes ont été arrêtées et l'opposition dénonce des cas de torture.