Libération de la saoudienne Loujain al-Hathloul : "merci Joe Biden" !

Loujain al-Hathloul, au volant aux Emirats arabes unis en 2014, près de la frontière saoudienne
Loujain al-Hathloul, au volant aux Emirats arabes unis en 2014, près de la frontière saoudienne Tous droits réservés Loujain al-Hathloul/AP
Par euronews avec AFP
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Pour Alia al-Hathloul, la sœur de la militante féministe, le changement d'administration à Washington a été crucial pour faire pression sur les autorités saoudiennes

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Immense soulagement pour la saoudienne Loujain al-Hathloul. Cette militante de 31 ans, figure de la défense du droits des femmes en Arabie saoudite a pu rentrer chez elle après presque trois ans de prison.

Sa libération est intervenue mercredi soir, saluée par nombre d'ONG de défense des droits de l'homme et plusieurs dirigeants à travers le monde, dont Joe Biden. La sœur de Loujain a remercié le président américain, dont le soutien a été, selon elle, déterminant.

"L'arrivée de Joe Biden au pouvoir a aidé et beaucoup contribué je pense à la libération de ma sœur. Loujain était en prison durant la précédente administration et il était très difficile d'obtenir quoi que ce soit. Et c'est un fait qu'elle a été libérée quelques jours, quelques semaines après l'arrivée de Biden" déclare Alia al-Hathloul.

Joe Biden s'était engagé pendant sa campagne à faire de l'Arabie saoudite un Etat "paria" en raison de ses atteintes aux droits humains, sur lesquelles son prédécesseur Donald Trump avait largement fermé les yeux.

Le royaume, où des centaines de militants mais aussi des religieux et des membres de la famille royale sont en prison, a accéléré les procédures judiciaires -- dont le procès de Loujain al-Hathloul -- après l'élection de Joe Biden en novembre 2020.

Militante de la cause des Saoudiennes, Loujain al-Hathloul a défendu le droit des femmes à conduire et s'est opposée à la tutelle mettant la femme à la merci totale de l'homme. En vertu d'une loi antiterroriste, elle a été condamnée en décembre à 5 ans et 8 mois de prison, dont un sursis de deux ans. Le combat n'est pas terminé selon sa famille, la militante a interdiction de quitter le royaume durant cinq ans.

La militante a été victime de harcèlement sexuel et de torture pendant sa détention, selon sa famille, des allégations démenties par les autorités.

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