Covid-19 : des situations très disparates en Europe

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Par Euronews avec AFP
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Alors que l'Angleterre se prépare à déconfiner, la Slovaquie reste frappée de plein fouet par la troisième vague, et en France, Dunkerque envisage des restrictions locales.

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Boire un verre en terrasse à Londres, un lointain souvenir. Mais le pays le plus endeuillé d'Europe entrevoit la lumière au bout du tunnel. Après un troisième confinement en début d'année, l'Angleterre se prépare à un retour à la normale d'après un plan en quatre temps annoncé par le Premier ministre Boris Johnson, et ce grâce à une vaccination massive : un adulte sur trois a déjà reçu la première dose.

« Nous ne devons plus seulement nous appuyer sur les confinements, les restrictions et la mise entre parenthèse de nos vies, a expliqué Boris Johnson, car chaque jour, cette campagne de vaccination renforce le bouclier que nous sommes en train de créer autour de la population, ce qui signifie que nous sommes engagés sur la voie de la liberté. »

Le déconfinement commencera par la réouverture des écoles le 8 mars et se fera progressivement jusqu'à la fin juin. Tous les commerces, pubs, cinémas ou stades auront alors rouvert et les contacts sociaux ne seront plus restreints.

L'optimisme britannique s'appuie aussi sur une étude scientifique selon laquelle les vaccins Pfizer et AstraZeneca ont permis de réduire les hospitalisations de plus de 85 %, après une dose seulement.

D'autres pays d'Europe restent frappés de plein fouet par la troisième vague de Covid-19. C'est notamment le cas de la Slovaquie, qui enregistre une centaine de décès quotidiens pour 5,5 millions d'habitants, l'un des taux les plus élevé au monde par rapport à la population. Le pays appelle ses partenaires européens à lui fournir des vaccins.

« C'est vraiment une période difficile pour mon pays, plaide le chef de la diplomatie Ivan Korcok. Cela n'aidera pas ceux qui sont déjà contaminés mais ce soutien bilatéral serait un encouragement pour notre population. »

En France, après les Alpes-Maritimes lundi, c'est la ville de Dunkerque qui envisage des restrictions locales en concertation avec le gouvernement. L'épidémie y connaît une flambée avec un taux d'incidence à plus de 900 cas pour 100 000 habitants. La moyenne nationale est de 190 cas.

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