Covid-19 : les inégalités de genre renforcées par la pandémie

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Tous droits réservés David Zalubowski/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Oleksandra Vakulina
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La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 touche la plupart des personnes dans le monde mais ce sont les femmes qui en souffrent le plus par rapport aux hommes. Et davantage encore les femmes de couleurs.

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La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 touche la plupart des personnes dans le monde. Mais ce sont les femmes qui en souffrent le plus par rapport aux hommes, et davantage encore les femmes de couleurs.

Selon une étude de l'Organisation internationale du travail, 41 % des femmes travailleraient dans les secteurs les plus touchés par la pandémie. 

D'après une autre étude, celle du cabinet McKinsey (datée du 30 septembre 2020) qui a été réalisée aux États-Unis sur plus de 40 000 personnes, plus d'une femme sur quatre a dû revoir à la baisse ses ambitions professionnelles en arrêtant de travailler pour se consacrer davantage aux taches ménagères et familiales.

En 2019, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelait que dans le monde, 70% des travailleurs sociaux et de santé communautaire sont des femmes. Et toujours selon l'OMS, que sur les 2,5 billions d'euros que leur travail dans le domaine de la santé rapporte chaque année à l'économie mondiale, la moitié de cette somme le serait sous forme de travail non rémunéré.

La pandémie menace de mettre à mal des décennies de progrès économiques qui n'étaient déjà pas satisfaisants auparavant. Au rythme actuel, il faudrait par exemple 1000 ans à la France pour venir à bout de l'écart salarial entre hommes et femmes, selon une étude de la Confédération européenne des syndicats (CES) paru l'an dernier

A tout cela s'ajoute le fait que les femmes sont sous-représentées dans les postes à responsabilités politiques alors que leur gestion est remarquée. Au plus fort de la première vague de la pandémie, les pays où les femmes occupaient des postes de direction ont eu un taux de mortalité six fois inférieur à celui des pays dirigés par des hommes.

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