Le quasi-arrêt du tourisme de montagne dans le pays a mis les célèbres guides himalayens au chômage.
Un an que Pasang Rinzee Sherpa passe plus de temps sur un mur d'escalade de Katmandou qu'en montagne. Avec la pandémie de Covid-19, ce guide himalayen népalais n'a plus aucun client.
Rinzee Sherpa a gravi les plus hauts sommets du monde dont l'Everest à trois reprises. A 33 ans, il est parmi les sherpas les plus expérimentés mais malgré ce CV impressionnant, il accuse le coup.
"Au début, il y avait beaucoup de stress et de tension dans notre vie quotidienne, se souvient-il. Je me mettais en colère sans raison, mon esprit était assailli de toutes ces pensées absurdes et j'avais peur de frôler la dépression. Cependant, j'essayais de m'empêcher de devenir fou en faisant de petites randonnées, de l'escalade ou de l'escalade en salle. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour me maintenir en forme mentalement et physiquement".
Le Népal a fermé ses frontières aux touristes pendant plus de neuf mois durant la pandémie, et bien que la restriction ait été levée, les visiteurs sont encore rares.
Les guides comme Pasang Rinzee Sherpa gagnent en moyenne 5000 à 10 000 dollars durant la saison qui va du mois d'avril au mois de juin.
Ils espèrent tous désormais que l'industrie du tourisme va "rebondir" et qu'ils pourront à nouveau emmener des groupes en montagne.