Pays-Bas : Mark Rutte en quête d'une nouvelle coalition

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Par euronews avec AFP
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Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, prêt à entamer un quatrième mandat, abordait jeudi des négociations pour former une nouvelle coalition gouvernementale après une victoire massive aux élections législatives, marquées par la crise sanitaire.

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Aussitôt réélu, aussitôt en quête d'une coalition.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a lancé les consultations pour former un nouveau gouvernement.

Des négociations qui se feront quoi qu'il arrive avec le parti de centre-gauche pro-Européen D66 emmenée par la ministre du Commerce extérieur, Sigrid Kaag. Avec 24 sièges, soit 5 supplémentaires, c'est l'autre vainqueur de ces législatives. Mark Rutte dit également vouloir continuer à travailler avec les chrétiens démocrates du CDA , en recul avec 15 sièges.

Les deux formations faisaient déjà partie de la précédente coalition contrainte de démissionner en janvier dernier suite à un scandale. Des milliers de parents avaient été accusés à tort de fraude aux allocations familiales.

En revanche, pas question pour Mark Rutte de s'associer avec l’extrême-droite de Geert Wilders. La formation du député anti-islam chute à la troisième place avec 17 sièges.

Le nouveau gouvernement va devoir trouver un moyen de sortir de la crise "pour que les entreprises, les théâtres, les cinémas et les musées puissent rouvrir", a-t-il poursuivi. "J'ai l'énergie pour encore dix ans", a-t-il ajouté.

Surnommé le Premier ministre "Téflon" pour sa capacité à sortir indemne des crises politiques, M. Rutte deviendrait le Premier ministre à la plus grande longévité dans l'histoire des Pays-Bas, s'il parvenait à se maintenir au pouvoir jusqu'à a fin 2022.

Former cette nouvelle coalition pourrait s'avérer compliqué pour les trois partis à qui il manquerait deux sièges pour atteindre la majorité de 76 sièges à la chambre basse. Cela signifie qu'ils devront trouver au moins un autre partenaire dans un paysage politique toujours plus fragmenté aux Pays-Bas.

Après le décompte de près de 90% des voix, il semble que la chambre basse sera désormais composée d'un nombre record de 17 partis, égalant celui de 1918.

Selon des médias locaux, la coalition pourrait se tourner vers la gauche, car le plus petit parti de la coalition actuelle, la formation de centre-droit Christen Unie, pourrait ne plus convenir au D66, qui souhaite une "société plus progressiste et plus verte".

Mais les partis traditionnels de gauche ont passé une bien mauvaise soirée électorale. Le parti travailliste continue de perdre de sa superbe et reste bloqué à 9 sièges, et les écologistes de GroenLinks, victorieux lors des précédentes élections législatives en 2017, accuse une lourde chute et tombe à 7 sièges.

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