Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat à la présidentielle congolaise, est décédé du Covid-19

Le candidat à la présidentielle du Congo-Brazzaville, Guy-Brice Parfait Kolélas, atteint du Covid-19, 21 mars 2021
Le candidat à la présidentielle du Congo-Brazzaville, Guy-Brice Parfait Kolélas, atteint du Covid-19, 21 mars 2021 Tous droits réservés AFP
Par euronews avec AFP/ AP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En République du Congo, Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat à la présidentielle de dimanche, seul véritable rival à l'indéboulonnable Denis Sassou Nguesso, est mort du Covid-19 dans l'avion sanitaire qui devait l'emmener en France.

PUBLICITÉ

En République du Congo, l'opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, principal rival du président Denis Sassou Nguesso à la présidentielle de ce dimanche, est mort du Covid-19 lors de son évacuation sanitaire vers la France quelques heures après la clôture du scrutin.

"Il est décédé dans l'avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi", a annoncé le directeur de campagne du candidat.

A quelques heures du scrutin, Guy-Brice Parfait Kolélas avait publié cette vidéo expliquant qu'il luttait contre la mort. On le voyait sur son lit, enlevant son masque à oxygène pour parler :

"Mes chers compatriotes, je suis en difficulté, je me bats contre la mort, mais cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter pour le changement. Je ne me serais pas battu pour rien, battez-vous. Levez-vous comme un seul homme. Faites-moi plaisir. Je me bats sur le lit de mort, vous aussi battez-vous pour votre changement. Allez-y, il en va de l'avenir de vos enfants. Battez-vous ! Merci !"

Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, avait été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, et n'avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville.

Cet opposant historique est apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant Sasssou Nguesso, 77 ans, dont 36 au pouvoir.

Arrivé deuxième à la présidentielle il y a cinq ans, Kolélas s'était engagé à libérer les deux candidats de la présidentielle de 2016 condamnés en 2018 à 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'État", le général Jean-Marie Mokoko et André Okombi Salissa.

Les résultats provisoires du scrutin présidentiel de dimanche doivent être annoncés dans le courant de la semaine. D'ici-là, les autorités congolaises ont coupé internet dans le pays.

Aucun incident majeur n'a été enregistré lors de la journée de vote sous haute surveillance, selon les éléments que l'Agence France presse a pu collecter sur le terrain et par SMS (également coupés dans la journée).

L'Eglise catholique a émis des réserves sur la transparence du scrutin. Ses observateurs électoraux n'ont pas obtenu d'accréditations.

Une vingtaine d'observateurs de l'Union africaine seulement se sont déployés, officiellement en raison du Covid-19. 

"Les électeurs ont voté librement par rapport à 2016", a déclaré leur chef de mission, Dileita Mohamed.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le vice-président de Lukoil retrouvé mort

Espagne : au moins quatre morts et plusieurs blessés après l'incendie d'un immeuble à Valence

Russie : la dernière bataille de la mère de Navalny