Russie et Turquie : quelles relations avec l'Union européenne ?

Russie et Turquie : quelles relations avec l'Union européenne ?
Tous droits réservés Olivier Hoslet/AP
Par euronews avec AFP, EFE, Tass
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Coopération ou confrontation ? L'Union européenne en sommet jeudi et vendredi à Bruxelles discutent des futures relations avec ces deux pays.

PUBLICITÉ

C'est une relation stratégique qui sera discutée jeudi et vendredi à Bruxelles lors d'un conseil européen. Les relations avec la Russie sont très tendues depuis la tentative d'empoisonnement de l'opposant Alexeï Navalny et les sanctions prises contre des proches du président Poutine. 

Les Européens ont approuvé ce lundi une nouvelle salve de sanctions ciblées pour les violations des droits de l'homme commises en Chine et en Birmanie et ont adressé une mise en garde à la Turquie, mais personne n'est prêt dans l'UE à rompre avec Pékin, Moscou et Ankara.

Les sanctions préparées par leurs ambassadeurs ont été approuvées au début de la réunion. L'UE a sanctionné onze responsables birmans impliqués dans la répression meurtrière menée depuis le coup d'Etat, a confirmé le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell.

Des sanctions ont également été approuvées contre quatre dirigeants de la région chinoise du Xinjiang pour les violations des droits de l'homme concernant la minorité musulmane des Ouïghours, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Pékin a menacé de rétorsion, mais le dialogue n'est pas rompu.

Les sanctions sont nominatives, ciblées et consistent en une interdiction de visa et un gel des avoirs dans l'UE.

Face aux graves violations des droits de l'Homme, l'Union européenne s'est dotée en décembre dernier  d'un nouvel instrument permettant de cibler des personnes et des entités. Mais les sanctions doivent être adoptées à l'unanimité et non à la majorité qualifiée. 

Bruxelles demande au président turc Erdogan de réintégrer la Convention d'Istanbul, un instrument juridiquement contraignant visant à prévenir la violence à l'égard des femmes. La Turquie s'est retirée samedi de ce traité signé il y a 10 ans par 45 pays.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La veuve d'Alexeï Navalny Ioulia Navalnaïa demande à l'UE de cibler davantage l'entourage de Poutine

Josep Borrell a appelé lors de la conférence de Munich a une Europe unie

Josep Borrell à Kyiv pour réaffirmer le soutien européen