La désinformation en question au Capitole : Zuckerberg, Pichai et Dorsey étrillés par les élus

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Par euronews avec AP/AFP
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Les PDG de Twitter, Facebook et Google ont de nouveau été étrillés par le congrès des États-Unis sur la désinformation et les campagnes de haine. Le contrôle des réseaux sociaux a été encore remis en question.

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Les géants des réseaux sociaux et la Tech, Facebook, Twitter et Google ont été mis sur la sellette au Congrès américain. Les législateurs démocrates ont tenté de les amener à reconnaître leur rôle dans l'invasion du Capitole le 6 janvier dernier et dans la désinformation croissante sur les vaccins anti-Covid-19.

Des représentants démocrates ont également accusé ces sociétés d'avoir empoisonné l'esprit des enfants, et d'avoir contribué aux récentes tueries d'Atlanta, en Géorgie et de Boulder, dans le Colorado.

Les trois PDG ont vigoureusement défendu l'arsenal sans précédent des mesures prises pour juguler la désinformation, les appels à la violence ou les commentaires racistes alors que leurs services sont utilisés par des milliards de personnes.

Pour Jack Dorsey, PDG de Twitter, "la désinformation est un concept large, et nous devons concentrer notre approche là où nous constatons le plus grand risque si on espère avoir un impact."

Les républicains ont renouvelé leurs griefs, selon lesquels les plateformes sont défavorables aux points de vue conservateurs et censurent tout ce qui est basé sur des points de vue religieux. Griefs qui n'ont jamais été prouvés.

Et s'il est vrai que Facebook et Twitter ont banni l'ancien président américain Donald Trump de leurs réseaux dans les jours qui ont suivi l'invasion mortelle du Capitole, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, n'est pas satisfait du processus :

"Beaucoup de gens sont préoccupés par le fait que les plateformes peuvent censurer des dirigeants élus, je le suis aussi. Je ne pense pas que des entreprises privées devraient prendre seules autant de décisions comme celle-ci. Nous avons besoin d'un processus responsable, c'est pourquoi nous avons créé un conseil de surveillance indépendant qui peut annuler nos décisions et nous avons besoin de règles convenues démocratiquement pour l'Internet."

Tant les républicains que les démocrates, y compris le président Joe Biden en tant que candidat, ont appelé à supprimer la "Section 230", d'une loi vieille de 25 ans qui protège les hébergeurs sur internet de poursuites liées aux contenus publiés par des tiers, pierre angulaire des réseaux sociaux.

Mais le contrôle des publications, réclamé à juste titre, est une tâche titanesque avance le PDG de Google, Sundar Pichai : 

"C'est un grand défi sans réponses simples, plus de 500 heures de vidéo sont téléchargées sur YouTube chaque minute, et environ 15 % des recherches Google chaque jour sont nouvelles pour nous."

Sundar Pichai a aussi souligné que YouTube avait tout de même "supprimé 850 000 vidéos et bloqué près de 100 millions de publicités liées au Covid-19 en 2020". 

Mais cela ne suffit pas comme l'estiment de plus en plus d'Américains et de citoyens sur la planète.

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