Crise en Jordanie : le roi Abdallah II affirme que la sédition a été étouffée

La présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen et le roi Abdallah II de Jordanie à Amman, 7 avril 2021
La présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen et le roi Abdallah II de Jordanie à Amman, 7 avril 2021 Tous droits réservés JORDANIAN ROYAL PALACE / YOUSEF ALLAN-/AFP
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Par euronews avec AFP, AP
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En Jordanie, la sédition a été étouffée dans l’œuf, affirme le roi Abdallah II qui a reçu la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans le cadre du centenaire de la monarchie.

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Le roi Abdallah II de Jordanie a reçu la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, comme si de rien n'était. Cette dernière, venue pour les 100 ans du royaume (11 avril), a assuré le roi de Jordanie de la volonté de l'Union européenne de poursuivre leur partenariat de long terme et de contribuer à la prospérité et à la stabilité.

Mais la semaine dernière, le pays a pourtant été secoué par un complot présumé visant à déstabiliser le royaume et qui impliquerait le demi-frère du roi, le prince Hamza.

Dans ses premiers commentaires, lus à la télévision jordanienne, Abdallah II a voulu rassurer le pays, "le défi de ces derniers jours a été choquant et douloureux", a t-il dit, mais "je vous assure que la sédition a été étouffée dans l'œuf, et que "le prince Hamza est aujourd'hui avec sa famille, dans son palais, sous ma responsabilité".

Samedi dernier, 18 personnes soupçonnées de sédition ont été arrêtées et le prince Hamza a ensuite publié des vidéos indiquant qu'il avait été placé en résidence surveillée à Amman. Il a aussi alors nié les allégations de complot à son encontre et a accusé en retour le pouvoir de "corruption" et d'"incompétence".

Lundi une médiation familiale aurait eu lieu et Hamza, déchu du titre de prince héritier de Jordanie depuis 2004, aurait promis, dans une lettre signée de sa main, de rester fidèle au roi Abdallah.

Parmi les suspects interpellés samedi figurent Bassem Awadallah, un ancien chef du bureau royal, honni par une grande partie de la population, et Cherif Hassan ben Zaid, qui fut un temps émissaire spécial du roi en Arabie saoudite. L'identité des autres suspects reste inconnue.

Depuis, le roi et les autorités de Jordanie ont imposé une interdiction générale de publier des informations concernant l'enquête sur ce conflit royal. Il n'y a donc plus aucun article sur ce qui avait été qualifié de "plan maléfique" visant à "déstabiliser le trône de Jordanie". Et le Prince Hamza n'a pas été revu en public.

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