Des représentants de l'Iran, la Chine, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et la Russie tentent de sauver l'accord historique. Les "échanges productifs" vont se poursuivre mercredi prochain.
A Vienne en Autriche, c'est de nucléaire iranien dont on débat. Des représentants de l'Iran, la Chine, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et la Russie tentent de sauver l'accord historique de 2015. Les échanges qualifiés de "productifs" vont se poursuivre mercredi prochain. L'accord de 2015 prévoyait la levée des sanctions contre Téhéran, en échange d'une promesse de renoncer à l'arme nucléaire, mais Donald Trump l'avait fait voler en éclat.
"Ce n'est que le début et c'est un peu une course contre la montre, estime Nathalie Tocci, directrice de l'Institut Affari Internazionali, basé à Rome. Organiser les étapes pour les deux parties ne sera pas facile, ce qui signifie que le rôle européen dans la médiation va être d'une importance clé, le temps aussi est essentiel car il y a une élection présidentielle iranienne cet été."
Les négociateurs craignent que les tensions politiques internes à l'approche de l'élection ne sapent les pourparlers, et qu'un dirigeant encore plus dur parvienne au pouvoir.
Pour l'instant, l'optimisme est de mise. Ces dernières heures, la libération par Téhéran d'un pétrolier sud-coréen qu'il détenait depuis des mois est considérée comme un signe encourageant pour le dialogue