Au Portugal, l'ancien Premier ministre José Socrates est renvoyé en procès notamment pour blanchiment de capitaux. Mais il échappe des accusations de corruption.
Au Portugal, l'ancien Premier ministre José Socrates est renvoyé en procès notamment pour blanchiment de capitaux. Mais il échappe des accusations de corruption.
Les suites des déboires judiciaires de l'ancien Premier ministre portugais José Socrates. Ce vendredi, un tribunal de Lisbonne a annoncé le renvoi en procès de l'ex-dirigeant socialiste. La date du procès n'a encore été fixée. Il est poursuivi pour blanchiment de capitaux et falsification de documents.
Mais ce même tribunal a écarté toutes les accusations de corruption qui pesaient contre lui. D'où sa satisfaction à l'issue de l'audience.
« Tout ce qui a été raconté à mon sujet depuis sept ans, la raison même pour laquelle j'ai été arrêté et diffamé, tout cela est faux, a-t-il déclaré. Le tribunal en a apporté la preuve, après un examen détaillé de toutes les accusations. Cette histoire d'une soit-disant fortune cachée : c'est faux, c'est un mensonge. »
José Socrates était à la tête du gouvernement entre 2005 et 2011. Il a été arrêté en novembre 2014, accusé notamment d'avoir touché 34 millions d'euros de pots-de-vin quand il était au pouvoir.
Il a toujours clamé son innocence, se disant victime d'une "campagne de dénigrement".