Covid-19 : la France, huitième pays le plus endeuillé au monde

Un malade touché par une forme grave du Covid-19 pris en charge par les services de réanimation de l'hôpital de Bry-Sur-Marne, dans la région parisienne, le 15 avril 2021
Un malade touché par une forme grave du Covid-19 pris en charge par les services de réanimation de l'hôpital de Bry-Sur-Marne, dans la région parisienne, le 15 avril 2021 Tous droits réservés ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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100 073 personnes sont décédées dans l'Hexagone après avoir contracté le virus SARS-CoV-2 responsable du Covid-19.

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Le nombre de décès dus au coronavirus officiellement recensés en France a dépassé la barre des 100 000, devant ainsi le huitième pays au monde à la barre franchir, et le quatrième troisième en Europe après le Royaume-Uni, l'Italie et la Russie.

Malgré la violence de la première vague, la grande majorité des décès est survenue depuis fin octobre, conséquence d'une forte reprise épidémique pendant l'hiver et l'arrivée du variant anglais, plus contagieux.

En avril, les autorités sanitaires françaises signalent environ 300 nouveaux décès quotidiens. Et avec plus de 5 900 malades en réanimation, au plus haut depuis le printemps 2020, le gouvernement prévient : "La troisième vague n'est pas derrière nous".

Si ce seuil des 100 000 morts est symbolique, il faut surtout prendre en compte la surmortalité comme l'explique le Dr Bertrand Dureuil, chef de l'unité d'anesthésie des soins intensifs, du CHU de Rouen. Ainsi pour ce praticien, aujourd'hui "en termes de décès supérieurs à ce qu'on aurait pu attendre, on est autour de 50 000 décès en excès, tout simplement parce que beaucoup de nos patients qui sont décédés étaient des patients très fragiles et malheureusement n'avaient pas une espérance de vie élevée".

La pandémie en Europe : le point en Suède et en Espagne

La Suède n'en a pas finit non plus avec cette nouvelle vague de Covid-19 : le nombre de cas augmente et le taux d'occupation des unités de soins intensifs se rapproche du niveau observé lors du pic de la première vague.

Les autorités sanitaires exhortent les Suédois à continuer à respecter la distance sociale et les mesures mises en place.

Le pays a toujours conservé un niveau de restrictions faibles : les bars et restaurants ferment à 20h30 et le port du masque est seulement recommandé dans les transports en commun. La Suède présente un taux d'infection par million d'habitants un peu plus élevé que celui de la France.

En Espagne, les niveaux de contamination recensés sont loin de spics enregistrés pendant l'hiver mais ont un peu augmenté par rapport à mars.

Mais alors que le beau temps approche et que la vaccination n'avance pas aussi vite que prévu, l'Espagne comme d'autres pays dépendant du tourisme tentent de trouver des solutions. Madrid compte sur un passeport sanitaire européen opérationnel en juin. La Commission européenne vise d'ailleurs une entrée en vigueur à la fin juin très précisément pour ainsi faciliter la libre circulation dans l'UE pendant les vacances d'été.

Israël, ou l'espoir du monde d'après

Ce jeudi, Israël a fêté le 73e anniversaire de son indépendance. Contrairement à l'année dernière, où "Yom Hatzmaout" avait été célébré en plein confinement, les Israéliens ont profité du beau temps pour investir les parcs et les plages comme à Tel Aviv. Et pour la plupart sans masques, car ce n'est plus obligatoire en extérieur.

AP Photo/Ariel Schalit
Une plage de Tel Aviv bondée le 15 avril 2021AP Photo/Ariel Schalit

Des images d'espoir, des image de ce à quoi ressemblera peut-être notre un futur proche.

Plus de la moitié de la population du pays a reçu les deux doses d'un vaccin. Et le pays est passé de 10 000 à 200 contaminations par jour.

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