Iran : Londres dénonce une nouvelle condamnation de l'Irano-Britannique Zaghari-Ratcliffe

Iran : Londres dénonce une nouvelle condamnation de l'Irano-Britannique Zaghari-Ratcliffe
Tous droits réservés Nazanin Zaghari-Ratcliffe/AP
Par euronews avec AFP
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Le Premier ministre Boris Johnson a assuré que son gouvernement comptait "travailler très dur" pour obtenir sa libération.

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Le Royaume-Uni a vivement dénoncé lundi la nouvelle condamnation à un an de prison prononcée, selon des médias et l'ONG Amnesty International, par la justice iranienne à l'encontre de l'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe.

"Je pense que ce n'est pas normal du tout que Nazanin soit condamnée à une peine supplémentaire de prison", a déclaré ce lundi le Premier ministre Boris Johnson, assurant que Londres comptait "travailler très dur" pour obtenir sa libération.

Cheffe de projet pour la Fondation Thomson Reuters, branche philanthropique de l'agence de presse du même nom, Mme Zaghari-Ratcliffe, 42 ans, a été arrêtée en 2016 à Téhéran, où elle venait de rendre visite à sa famille.

Accusée d'avoir comploté pour renverser la République islamique, ce qu'elle nie farouchement, elle a été condamnée à cinq ans de prison.

Elle a achevé de purger sa peine en résidence surveillée le 7 mars. Elle a depuis comparu pour "propagande contre le système (politique de la République islamique, ndlr) pour avoir participé à un rassemblement devant l'ambassade d'Iran à Londres en 2009", selon son avocat.

Selon des médias britanniques et la branche britannique d'Amnesty International, elle a été condamnée à un an de prison ferme et un an d'interdiction de quitter le territoire iranien.

"C'est une décision complètement inhumaine et injustifiée", a réagi le chef de la diplomatie Dominic Raab sur Twitter, appelant à sa libération "immédiate".

Cette affaire alimente les tensions entre Londres et Téhéran.

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