Chypre : échec des négociations informelles à Genève sur l'île divisée

Chypre : échec des négociations informelles à Genève sur l'île divisée
Tous droits réservés Petros Karadjias/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews
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Le chef de l'ONU Antonio Guterres a admis de ne pas avoir trouvé "assez de points communs pour permettre la reprise de négociations formelles" entre Chypriotes grecs et turcs

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Les négociations sur la sempiternelle question de Chypre restent dans l'impasse. Au terme de trois jours de réunion à Genève en Suisse, les dirigeants chypriotes grecs et turcs n'ont pas réussi à trouver de terrain d'entente sur le statut de l'île divisée depuis 1974. Le chef de l'ONU a lui-même conduit les pourparlers informels. Il a reconnu cet échec tout en appelant à reprendre les discussions d'ici deux ou trois mois.

"La vérité c'est qu'au terme de nos efforts, nous n'avons pas encore trouvé assez de points communs pour permettre la reprise de négociations formelles", a dit Antonio Gutteres, secrétaire général de l'ONU.

"Pour la première fois, les Chypriotes turcs ont soumis par écrit leur proposition de division de l'île, ce qui échappe bien sûr à l'autorité du Secrétaire général de l'ONU pour le moment et ne peut être acceptée ni par la Grèce, ni par la partie chypriote grecque, ni par l'Union européenne, dont la République de Chypre est membre depuis 2004" précise notre correspondante Efi Koutsokosta.

les Chypriotes-grecs soutiennent la solution d'une réunification de l'île sous forme d'Etat fédéral.Le président chypriote grec, Nikos Anastasiades s'est félicité de ce que "les objectifs fixés par la Turquie n'aient pas été atteints" pendant la réunion. "Les Turcs ont rejeté les propositions de l'ONU car ils considèrent que cela les éloigne de l'objectif qu'ils s'étaient fixés, à savoir la reconnaissance de deux États indépendants" a dit Nikos Anastasiades

Les Chypriotes turcs font de la reconnaissance de deux États séparés une condition sine qua non pour une reprise des pourparlers de paix. "Cela n'aurait aucun sens d'entamer des négociations officielles avec les anciennes conditions, sans la reconnaissance du statut égal et souverain du Nord de l'île", a dit le dirigeant chypriote turc Ersin Tatar.

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