Un 1er mai sous Covid et sous tension, notamment en France et en Turquie

Un 1er mai sous Covid et sous tension, notamment en France et en Turquie
Tous droits réservés أ ف ب
Tous droits réservés أ ف ب
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Défense de l'emploi et des libertés: les syndicats français ont retrouvé la rue pour ce 1er-Mai, malgré le Covid-19, organisant des manifestations partout dans le pays dont certaines émaillées d'incidents comme à Lyon.

PUBLICITÉ

Des affrontements entre police et "black blocs" en marge du défilé du 1er mai à Lyon en France.

La police est intervenue pour déloger un groupe de casseurs qui perturbaient la manifestation.

Tir de mortier d'artifice contre gaz lacrymogène, un policier a été blessé et 5 personnes interpellées.

A Paris, des tensions sont rapidement apparues, avec des "tentatives répétées de constitution d'un black bloc en avant du cortège syndical" qui ont longuement bloqué les manifestants, selon une source policière.

Les fauteurs de trouble étaient estimés à "quelques centaines", tandis que 5.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés, de source policière.

Du côté des revendications, les manifestants entendaient défendre l'emploi et les libertés. Pour le patron de la CGT, les aides versées par l'Etat en ces temps de Covid doivent allées en priorité aux services publics : 

**_"Il faut que le 'quoi qu'il en coûte' aille aux citoyens, aux services publics, à l'hôpital, à augmenter les salaires et à maintenir ou faire revenir du boulot dans notre pays" souligne _**Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

Les cortèges ont rassemblé samedi plus de 170.000 manifestants, selon la CGT, dont 25.000 à Paris. Le ministère de l'Intérieur a, lui, fait état de 106.650 manifestants en France, dont 17.000 dans la capitale.

Au total, 56 personnes ont été interpellées, dont 46 à Paris, a ajouté le ministère, et six policiers ont été blessés dont trois dans la capitale.

Des milliers d'Espagnols ont également répondu à l'appel des syndicats. Leurs mots d'ordre : la protection des salaires et des retraites. L'économie espagnole a fortement souffert de la pandémie, avec la perte de 17 % des emplois en 2020.

Pour cette manifestante , les droits des salariés doivent être protégés : "Dans le secteur de la santé et et ailleurs en général, les services essentiels sont débordés et c'est un élément que les chefs d'entreprise doivent avoir en tête."

En Russie, pas de célébrations du 1er mai pour la deuxième année consécutive pour cause de Covid-19. Les rassemblements étaient virtuels pour les syndicats et les partis.

A Moscou, des centaines de communistes se sont néanmoins rassemblés devant la tombe du soldat inconnu.

En Turquie, plus de 200 personnes qui tentaient de manifester à Istanbul ont été arrêtées , les défilés avaient été interdits en raison de la pandémie. Les manifestants ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de rejoindre la place Taksim, lieu habituel de contestation, ainsi que dans d'autres quartiers dont la populaire avenue Istiklal. 11 personnes ont également été arrêtées à Ankara.

La Turquie a mis en place un confinement strict depuis le 29 avril à cause d'une troisième vague épidémique qui tue un nombre record de malades chaque jour. Au moins 394 personnes sont mortes du Covid.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Serbie : deux personnes arrêtées pour le meurtre d'une enfant disparue

Trafic de drogue : plus de 200 interpellations à travers la France

Misogynie : L'arrestation d'Andrew Tate signe-t-elle la fin de la "manosphère" ?