Alors que les Ecossais renouvellent jeudi leur Parlement local, la Première ministre espère obtenir un mandat pour faire pression et obtenir un nouveau référendum d’indépendance.
L’indépendance de l’Ecosse une nouvelle fois sur le devant de la scène… Alors que les Ecossais renouvelleront jeudi leur Parlement local, la Première ministre espère obtenir un mandat pour faire pression et obtenir un nouveau référendum d’indépendance.
Selon la dirigeante du SNP, une majorité indépendantiste au Parlement local, priverait le Premier ministre britannique Boris Johnson de toute justification démocratique électorale ou morale de s'y opposer. "Voter pour le Parti National Ecossais c’est avant tout voter pour un leadership expérimenté pour traverser la crise du Covid et oui, après la pandémie, c’est un vote pour donner le choix de l’indépendance", a déclaré Nicola Sturgeon, la Première ministre.
Plusieurs sondages ces derniers mois donnaient la majorité au camp des indépendants mais la tendance semble désormais s'inverser. Le chef des conservateurs, pense pouvoir empêcher le parti de la Première ministre de remporter la majorité comme ils l’ont fait en 2016.
"Je ne crois pas que vous vous attendiez à ce que je concède une élection avant même d’avoir eu l’opportunité, comme nous l’avons eu en 2016 de stopper la majorité du SNP ", explique Douglas Ross, le chef des Conservateurs.
Pour le chef du parti travailliste l’heure n’est pas venue pour un nouveau référendum. "Mon job c’est d’argumenter pour ce que je crois. Je ne crois pas que l’indépendance ou un référendum soit la bonne chose pour l’Ecosse au sortir de la pandémie", explique Anas Sarwar, le chef des travaillistes écossais.
L’Ecosse n’est pas le seul pays où vont se tenir des élections. Jeudi, les électeurs sont appelés aux urnes en Angleterre pour des élections locales tandis que le Pays de Galles organise ses élections législatives.