Ioannis Lagos, eurodéputé grec d'Aube dorée, extradé vers Athènes

Ioannis Lagos, eurodéputé grec d'Aube dorée, extradé vers Athènes
Tous droits réservés Stelios Stefanou/AP
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Par Euronews avec AFP
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L'eurodéputé grec Ioannis Lagos, ex-cadre du parti néonazi Aube Dorée condamné à plus de 13 ans de prison ferme pour "direction d'une organisation criminelle", a été extradé samedi en Grèce.

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L'eurodéputé grec Ioannis Lagos, ex-cadre du parti néonazi Aube Dorée condamné à plus de 13 ans de prison ferme, a été extradé samedi à Athènes en vertu d'un mandat d'arrêt et remis aux autorités grecques, a-t-on appris de source policière aéroportuaire.

Ioannis Lagos, 48 ans, arrêté fin avril à Bruxelles au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, est arrivé samedi peu avant 15H20 locales (13H20 GMT) à l'aéroport international d'Athènes, encadré de policiers grecs, selon la même source.

Ioannis Lagos, qui doit être présenté au procureur d'Athènes samedi et incarcéré dimanche, fait partie de la quarantaine de membres d'Aube dorée condamnés en octobre à Athènes à l'issue d'un procès marathon de cinq ans et demi.

Il avait, le jour du verdict de la cour pénale d'Athènes, "quitté la Grèce pour Bruxelles afin d'échapper à sa condamnation", a expliqué l'eurodéputée française Marie Toussaint (Verts), la rapporteure du Parlement européen sur ce dossier.

Cadre de haut rang d'Aube dorée, Ioannis Lagos avait été placé en détention provisoire, comme l'ensemble de la direction d'Aube Dorée, après le meurtre près d'Athènes d'un musicien antifasciste, Pavlos Fyssas, en septembre 2013. Il avait été remis en liberté conditionnelle 18 mois plus tard dans l'attente de son procès.

Son immunité parlementaire a été levée fin avril à une très large majorité des députés du Parlement européen, à la demande des autorités grecques.

Il bénéficiait de cette immunité depuis son élection en juillet 2019 au Parlement européen sous la bannière d'Aube dorée, une formation qu'il a quittée quelques mois plus tard pour devenir indépendant.

Peu après son arrestation à Bruxelles, il avait tweeté: "Je suis dans un véhicule de police, les voleurs, les athées, les antihellènes vont m'emprisonner".

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