Washington ne fera toujours pas pression pour réclamer un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas à Gaza, selon le chef de la diplomatie américaine.
Washington ne fera toujours pas pression pour réclamer un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas à Gaza. C'est ce qu'a répété lors de sa tournée dans les pays scandinaves le secrétaire d'État américain alors que les combats entrent dans leur deuxième semaine, et malgré la pression du Conseil de sécurité de l'ONU.
En revanche, Antony Blinken est revenu sur le bombardement de la tour à Gaza ce week-end qui abritait des médias, dont l'agence américaine Associated Press. Les journalistes avaient été prévenus par Tsahal de quitter la tour en urgence. Israël affirme que sa cible était le Hamas qui se servait aussi de l'immeuble.
Le rédacteur en chef de l'Associated Press demande une enquête indépendante sur l'attaque aérienne.
"Peu après la frappe, a commenté Antony Blinken, le Secrétaire d'État américain, nous avons demandé des détails supplémentaires concernant sa justification. Je ne voudrais pas m'immiscer dans les questions de renseignement dans ce forum, ce n'est pas ma place, je laisserais à d'autres le soin d'analyser si des informations ont été partagées et de les évaluer."
Israël a poursuivi ce lundi ses frappes aériennes sur la bande de Gaza, affirmant avoir détruit 15 kilomètres de tunnels destinés aux combattants du Hamas et les maisons de neuf commandants du parti au pouvoir à Gaza.
Au moins 200 Palestiniens ont été tués dans les raids israéliens, dont 59 enfants et 35 femmes, tandis que les tirs de roquettes du Hamas ont tué dix personnes en Israël.