Lever les doutes sur les origines mystérieuses de Christophe Colomb

Etudes scientifiques menées à l'Université de Grenade (Espagne) pour tenter de déterminer l'origine de Christophe Colomb - photo prise le 19/05/2021
Etudes scientifiques menées à l'Université de Grenade (Espagne) pour tenter de déterminer l'origine de Christophe Colomb - photo prise le 19/05/2021 Tous droits réservés AP/AP
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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Des chercheurs espagnols vont effectuer des analyses ADN d'ossements attribués au célèbre navigateur du XVe siècle, Christophe Colomb. Objectif : tenter de déterminer s'il est bien né à Gênes en Italie...

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Des chercheurs espagnols vont effectuer des analyses ADN d'ossements attribués au célèbre navigateur du XVe siècle, Christophe Colomb. Objectif : tenter de déterminer s'il est bien né à Gênes en Italie...

Christophe Colomb, le célèbre navigateur du XVe siècle : la plupart des historiens pensent qu'il est né en 1451 à Gênes en Italie. Mais certains laissent entendre qu'il serait peut-être né en fait en Espagne, voire au Portugal.

Alors, pour tenter de lever le doute, des chercheurs se sont lancés dans des analyses ADN d'ossements attribués à Christophe Colomb. Ils ont plutôt relancé ces analyses.Car les premières études ADN avaient été engagées en 2003.

Les progrès technologiques pour des résultats plus fiables

Mais à l'époque les scientifiques avaient estimé que leurs études seraient vaines, les moyens technologiques n'étant alors pas suffisamment sophistiqués pour obtenir des résultats crédibles.

José Carlos Larena est professeur d'anthropologie physique à l'Université de Grenade. 

« _De nos jours, dit-il, vous pouvez travailler avec moins d'ADN, et vous pouvez faire des recherches beaucoup plus approfondies grâce aux progrès accomplis dans ce domaine._Avant, on ne pouvait avoir que des informations parcellaires. Désormais, c'est comme si on avait une loupe bien plus puissante. Et cela nous permet d'avoir davantage d'informations, et des connaissances beaucoup plus affinées. »

Le travail d'analyse va prendre plusieurs mois dans cette université de Grenade en Espagne. Les résultats sont attendus en octobre.

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