En Allemagne plus de 40 millions de poussins mâles sont gazés ou déchiquetés vivants chaque année parce qu'ils ne pondent pas. Berlin utilisera à l'avenir des procédures comme le "sexage in ovo", méthode qui consiste à détecter le sexe des embryons pour écarter les mâles avant qu'ils n'éclosent.
L'année prochaine, le Bundestag a décidé de mettre fin à la mise à mort cruelle des poussins.
Plus de 40 millions de poussins mâles sont gazés ou déchiquetés vivants peu après leur éclosion chaque année parce qu'ils ne pondent pas et que la race pondeuse ne convient pas à l'engraissement.
Au lieu de l'abattage massif des poules pondeuses mâles, on utilisera à l'avenir des procédures comme le "sexage in ovo", méthode qui consiste à détecter le sexe des embryons pour écarter les mâles avant qu'ils n'éclosent.
La ministre de l'Agriculture Julia Klöckner a soutenu à hauteur de plusieurs millions d'euros le développement de ces technologies nouvelles.
Pour les défenseurs des droits des animaux, cela ne va pas assez loin. Ils exigent que l'on abandonne l'élevage à haut rendement. Cela signifierait un prix plus élevé pour les consommateurs.
La France souhaite également interdire la mise à mort des poussins mâles par broyage ou gazage à compter du 1er janvier 2022. Le groupe écologiste du Sénat a défendu mercredi dans l'hémicycle une proposition de loi pour "un élevage éthique", qui entend conjuguer "bientraitance des animaux" et "bien-être des éleveurs".