Bachar al-Assad reste au pouvoir en Syrie

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Tous droits réservés Hassan Ammar/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews
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Des dizaines de milliers de Syriens ont célébré l'homme fort de Damas, Bachar al-Assad après l'avoir plébiscité à l'élection présidentielle. Un scrutin jugé "ni libre, ni juste" par les Occidentaux.

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Comme à Damas, des dizaines de milliers de Syriens ont célébré la quatrième victoire présidentielle de Bachar al-Assad à Lattaquié, Soueida, Tartous, ou encore Alep...

Dans un pays en crise, ravagé par 10 ans de guerre, les régions sous contrôle du gouvernement ont donc réélu le dirigeant de 55 ans. Aujourd'hui, le régime a la main-mise  sur les deux tiers du territoire syrien.

Le scrutin s'est déroulé sans observateur. Les Occidentaux le considèrent "ni libre, ni juste".

"M. Bashar ibn al-Hafez al-Assad a reçu 13 540 860 voix, soit 95,1 % du nombre valide de suffrages exprimés", a déclaré le chef du parlement syrien Hammouda al-Sabbagh.

Pour ce scrutin, Bachar al-Assad faisait symboliquement face à deux candidats : deux personnalités considérées comme des faire-valoir, l'ex-ministre et parlementaire Abdallah Salloum Abdallah et un membre de l'opposition tolérée par le pouvoir, Mahmoud Mareï. Ils ont remporté respectivement 1,5 % et 3,3 % des voix.

Bachar al-Assad est au pouvoir depuis 21 ans et repart donc pour sept ans à la tête de la Syrie. Un pays en ruine sous le coup de sanction internationales, tout comme lui.

Depuis le début de la répression des manifestations pro-démocratie en 2011, la guerre qu'il a mené sans merci a coûté la vie à 388 000 personnes. 

Les combats ont aujourd'hui nettement baissé en intensité. Bachar al-Assad se présente désormais comme l'homme de la reconstruction, après avoir enchaîné depuis 2015 les victoires militaires avec l'appui de ses alliés, la Russie et l'Iran.

Il s'agissait de la deuxième présidentielle organisée depuis le début de ce conflit qui a impliqué une multitude de belligérants et puissances étrangères. 

Les régions autonomes kurdes du nord-est ont ignoré le scrutin. Tout comme le dernier grand bastion djihadiste et rebelle d'Idleb, qui abrite environ trois millions d'habitants.

Le scrutin excluait de facto les figures de l'opposition en exil, très affaiblie. La loi électorale impose aux candidats d'avoir vécu en Syrie dix ans consécutifs.

Sources additionnelles • AP, AFP

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