La vaste majorité des abattoirs et usines de transformation affectés en Amérique du Nord et Australie seront de nouveau opérationnels ce mercredi, selon le groupe.
Une nouvelle cyberattaque avec demande de rançon a frappé le numéro 1 mondial de l'industrie de la viande, le Brésilien JBS. Les serveurs touchés ont fortement perturbés les activités du groupe en Australie et en Amérique du Nord. L'attaque remonte à lundi. Le système de sauvegarde informatique n'a pas été touché. Et le groupe a indiqué hier soir que la "la vaste majorité" de ses abattoirs et usines de transformation affectés seraient de nouveau opérationnels dés ce mercredi.
Ces attaques au rançongiciel se sont multipliées ces derniers mois. Les criminels exploitent des failles de sécurité pour neutraliser des systèmes informatiques et exiger une rançon pour les débloquer. Et cette fois encore, les pirates informatiques seraient basés en Russie.
Le mois dernier, Colonial Pipeline, opérateur d'un immense oléoduc américain, a reconnu avoir dû verser 4,4 millions de dollars après une cyberattaque du même genre. Elle avait entraîné des problèmes d'approvisionnement en essence dans le sud-est des Etats-Unis pendant plusieurs jours.