Les Péruviens votaient ce dimanche pour le second tour de l'élection présidentielle sur fond de pandémie, de crise économique et d'instabilité politique chronique.
Les Péruviens votaient ce dimanche pour le second tour de l'élection présidentielle sur fond de pandémie, de crise économique et d'instabilité politique chronique.
La pandémie au cœur des préoccupations
Exceptionnellement, les horaires des bureaux de vote ont été rallongés en raison de la crise sanitaire qui semble préoccuper davantage les électeurs. Avec plus de 180 000 morts dus au Covid-19, le pays compte en effet le taux de mortalité par habitant le plus élevé au monde.
"Atmosphère lourde"
Pour ce second tour, les Péruviens devaient choisir entre deux profils diamétralement opposés : d'un côté, la candidate de droite populiste, Keiko Fujimori, de l'autre, le représentant de la gauche radicale Pedro Castillo.
"L'atmosphère est très lourde, car on ne sait pas ce qu'il va se passer ensuite. Espérons que ce sera positif. Votons pour la démocratie", dit cette électrice.
"Je suis très tendu, il y a deux candidats qui ne sont pas très fiables. La population a une décision très délicate à prendre", ajoute un homme.
Deux profils opposés
Fille de l'ex-dirigeant, Alberto Fujimori, Keiko Fujimori pourrait devenir la première femme présidente du Pérou après avoir déjà échoué deux fois au premier tour. Mais elle est mise en cause dans une vaste affaire de corruption, qui lui a déjà valu plusieurs mois de détention.
Face à elle, Pedro Castillo. un instituteur syndicaliste de 51 ans, novice en politique, perçu comme le candidat des pauvres. Il avait créé la surprise en arrivant en tête au premier tour. Pour cette finale de la présidentielle, aucun vainqueur clair ne se dégageait dans les derniers sondages.