En Géorgie, les organisateurs de la gay-pride ont annulé la marche prévue ce 5 juillet, face au refus du gouvernement d'assurer sa sécurité. Des anti-LGBT ont violemment manifesté leur colère toute la journée.
La peur a eu raison de la gay-pride en Géorgie. Ses organisateurs ont annulé l'événement, prévu ce 5 juillet. L'organisation LGBT "Tbilisi Pride" a annoncé que les autorités "ne semblent pas disposées à assurer la sécurité" et "entravent activement notre droit de nous réunir librement".
Le projet d'organiser la marche dans la capitale géorgienne a déclenché les manifestations des anti-LGBT, soutenus par des prêtres de l'église géorgienne. Ils ont affronté la police et attaqué des journalistes.
Plus tôt, le Premier ministre géorgien Irakliy Garibashvili avait demandé à "Tbilisi Pride" d'annuler sa marche. Une manoeuvre sans doute également politique, le chef du gouvernement a estimé qu'il y avait des "groupes d'opposition radicaux" derrière la marche des fiertés, liés notament à l'ancien leader du pays Mikhail Saakashvili.