Commémoration du massacre de Srebrenica, il y a 26 ans

Dans le cimetière de Potocari, près de Srebrenica, où sont enterrées les dépouilles identifiées des victimes du massacre en juillet 1995 - photo prise le 08/07/2021
Dans le cimetière de Potocari, près de Srebrenica, où sont enterrées les dépouilles identifiées des victimes du massacre en juillet 1995 - photo prise le 08/07/2021 Tous droits réservés Darko Bandic/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AFP, AP
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Journée du souvenir en Bosnie-Herzégovine : il y a 26 ans, le 11 juillet 1995, débutait le massacre de Srebrenica, le pire depuis la Seconde Guerre mondiale.

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Journée du souvenir en Bosnie-Herzégovine : il y a 26 ans, le 11 juillet 1995, débutait le massacre de Srebrenica, le pire depuis la Seconde Guerre mondiale.

Il y a 26 ans, le 11 juillet 1995, l'enclave de Srebrenica tombait aux mains des forces serbes de Bosnie.

C'était le début du plus grand massacre de civils depuis la Seconde Guerre mondiale : 8000 hommes et adolescents bosniaques, musulmans, étaient arrêtés puis exécutés avant d'être enterrés dans des fosses communes.

Aujourd'hui encore le lent travail d'identification des victimes se poursuit. Il s'agit de mettre des noms sur les dépouilles et les enterrer dignement dans le mémorial prévu à cet effet à Potocari, près de Srebrenica.

Halilovic Rahima enterre ce dimanche les restes de son neveu. 

« _Quand Srebrenica est tombée, raconte-t-elle, mon neveu a essayé de fuir avec son frère et mon mari. _Ils ne sont jamais revenus. On a déjà retrouvé la dépouille de mon mari. A présent, mon neveu. Mais on n'a pas encore retrouvé son frère. »

"Je n'ai rien dit pendant 26 ans"

En juillet 1995, Devla Ajsic avait 21 ans. Les forces serbes de Bosnie l'ont arrêtée, conduite dans ce qui était la caserne des troupes de l'ONU. Et elle a été violée à plusieurs reprises.

D'autres femmes ont subi le même sort.

« _Je n'ai rien dit pendant 26 ans, raconte Devla. Pendant tout ce temps, j'ai souffert en silence. Je n'avais personne à qui me confier, personne avec qui partager ma douleur. _C'est très douloureux pour moi de revenir ici mais je devais faire sortir tout ce que j'avais à l'intérieur. Je ne pouvais plus garder tout ça. »

Le sort des génocidaires

Le général Ratko Mladic, qui commandait les forces serbes de Bosnie, a été condamné à la prison à perpétuité.

Idem pour Radovan Karadzic, dirigeant politique des Serbes de Bosnie.

La justice internationale les a reconnus coupable de génocide à Srebrenica.

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