Dérèglement climatique : les ministres de l'environnement du G20 réunis à Naples

Dérèglement climatique : les ministres de l'environnement du G20 réunis à Naples
Tous droits réservés Salvatore Laporta/Salvatore Laporta
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Par Euronews avec AP
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Des militants ont manifesté dans les rues de Naples pour dénoncer "l'hypocrisie" des pays du G20, responsables de 80 % de la pollution climatique, selon l'ONU.

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Alors que les feux de forêt font rage en Amérique du nord et en Russie et que des inondations dévastent certaines régions d'Europe occidentale et de Chine, les ministres de l'environnement du G20 se sont réunis deux jours à Naples pour parler du réchauffement climatique et de ses conséquences dévastatrices.

Au menu des discutions : la biodiversité et la protection des océans, la gestion durable de l'eau, la promotion des économies circulaires, notamment dans les secteurs de la mode et du textile ou encore la conciliation des flux financiers avec les objectifs de l'Accord de Paris.

Les ministres doivent également préparer la COP26, qui se tiendra début novembre à Glasgow. Un événement présenté par ses organisateurs comme "la dernière chance pour le monde de maîtriser le changement climatique".

"Payer la dette écologique"

Dans les rues de Naples, des militants ont manifesté pour dénoncer "l'hypocrisie" des pays du G20, composé des 19 premières puissances économiques mondiales et de l'Union européenne. Des pays responsables de 80 % de la pollution climatique, selon l'ONU.

"De nombreux pays développés se sont enrichis en exploitant l'environnement. Nous disons donc aujourd'hui au G20 que les pays riches doivent payer la dette écologique mais aussi effacer la dette extérieure souveraine des pays en développement, pour que ces pays puissent se redresser après l'effondrement économique lié au Covid-19", explique Oscar Soria, directeur de campagne à l'ONG Avaaz

Malgré leur apparente bonne volonté, les pays du G20 sont globalement loin de respecter leurs engagements en matière de climat et les plans de relances post-covid ne devraient pas arranger la situation. Les émissions mondiales de CO2 devraient ainsi atteindre un niveau record en 2023, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie.

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