Le virage à gauche divise le Pérou

Le virage à gauche divise le Pérou
Tous droits réservés Ernesto Arias/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Ernesto Arias/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Par Anne Devineaux avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Des centaines de Péruviens ont manifesté à Lima contre le gouvernement désigné par le nouveau président de gauche Pedro Castillo

PUBLICITÉ

Inquiétude et colère dans les rues de Lima. Des centaines de Péruviens ont manifesté samedi dans la capitale contre le gouvernement nommé par le nouveau président de gauche Pedro Castillo.

L'ancien instituteur et syndicaliste a désigné comme Premier ministre Guido Bellido, un ingénieur membre du parti marxiste-léniniste Peru Libre. Selon des médias locaux, une enquête est en cours contre ce dernier pour des propos concernant l'ex-guérilla du Sentier lumineux. 

D'où les accusations d'apologie du terrorisme portées par ces manifestants : "le nouveau gouvernement est un groupe de terroristes. C'est une erreur d'avoir nommé Bellido. C'est un terroriste déclaré. Quelqu'un comme lui ne peut pas être au gouvernement. Et maintenant tout augmenté : le prix des aliments, l'essence...".

Après des décennies de politiques économiques ultralibérales, certains redoutent un virage radical vers le socialisme.

Comme le chef de l'Etat, le nouveau chef du gouvernement est d'origine paysanne et porte un chapeau traditionnel. Il suscite l'espoir de millions de Péruviens notamment dans les zones rurales.

Pedro Castillo a officiellement pris ses fonctions mercredi dernier à la tête d'un Pérou divisé. Les résultats de l'élection ont été très serrés face à la candidate de droite Keiko Fujimori.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'ex-président péruvien Alejandro Toledo a été extradé par les États-Unis

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"

Géorgie : le Parlement adopte une première version de la "loi russe"