Le nouveau chef d’Etat, qui succède au président sortant modéré, Hassan Rohani, entame un mandat de quatre ans. Parmi ses principaux défis : redresser l' économie et relancer les pourparlers pour sauver l'accord international sur le nucléaire.
Son élection était marquée par une abstention record.
L'ultraconservateur iranien Ebrahim Raïssi, est intronisé président ce mardi. L' ancien chef de l'Autorité judiciaire démarre un mandat de quatre ans après l'approbation de son élection par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Enjeu majeur pour le nouveau président : redresser l'économie iranienne minée par les sanctions américaines et la crise sanitaire.
"Nous cherchons certainement à lever les sanctions oppressives, mais nous ne lierons pas le niveau de vie de la nation à la volonté des étrangers.", déclare Ebrahim Raïssi
Il est intronisé président quelques jours après l'attaque d'un pétrolier en mer d'Oman qui a fait deux morts. Israël, mais aussi les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Roumanie, accusent l'Iran d'avoir mené une attaque.
La crainte d'un durcissement du régime
Sur Twitter, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, fustige la décision de l'Union européenne d'avoir envoyé un représentant à la cérémonie d'intronisation du nouveau président qu'il surnomme le "Boucher de Téhéran".
Considéré comme le représentant d'une ligne plus dure que celle de son prédécesseur, Hassan Rohani, certains s’inquiètent d’un durcissement du régime en Iran prêtera serment jeudi devant le Parlement, auquel il devra présenter ses futurs ministres
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