Les Verts sont donnés à la seconde place, Alternative Für Deutschland est loin derrière, mais tout peut encore changer...
La campagne pour les législatives allemandes est lancée et à l'extrême droite du spectre politique se trouve l'AFD, parti populiste, voire complotiste quand il s'agit de l'épidémie de coronavirus. Son dirigeant, Tino Chrupalla, ne recule devant aucune démagogie :
"Et cette industrie de la peur et de la terreur, c'est avec elle que la politique est faite dans ce pays depuis des années, chers compatriotes. Peur de l'énergie nucléaire, peur de l'apocalypse climatique, grippe aviaire et porcine, peur du feu de l'enfer du réchauffement climatique, des combustibles fossiles et bien sûr du soi-disant virus tueur COVID-19."
Diamétralement opposés, les Verts allemands sont emmenés vers la Chancellerie par Annalena Baerbock. Ils sont pour l'instant donnés seconds derrière la CDU d'Angela Merkel.
"Nous savons ce que nous devons faire, lance Annalena Baerbock. Nous devons sortir du charbon, nous devons investir dans l'énergie éolienne, nous devons non seulement autoriser les éoliennes, mais aussi les construire. Nous avons besoin de panneaux solaires sur les toits."
En l'absence d'Angela Merkel, c'est Armin Laschet qui mène campagne pour la CDU-CSU. Les Sociaux Démocrates d'Olaf Scholz sont au coude à coude avec les Verts mais les intentions de vote sont encore très volatiles.