Les USA obtiennent une extension de leur appel contre le refus d’extrader Julian Assange

Malgré l'appui de ses partisans Julian Assange perd une bataille. Les États-Unis ont obtenu mercredi devant la justice britannique une extension de leur appel contre le refus d’extrader le fondateur de WikiLeaks.
L'expertise psychiatrique mise en cause
Mercredi, lors de l' audience préliminaire dans la procédure d’appel lancée par Washington, l’avocate Clair Dobbin, représentant les Etats-Unis, a plaidé que la magistrate n’a «pas apprécié le poids» des éléments produits par un expert qui concluait que Julian Assange ne présentait pas de risque de suicide.
A la place, elle s’est appuyée sur des éléments présentés par l’expert psychiatre d’Assange, Michael Kopelman, qui a reconnu avoir trompé la justice en «dissimulant» que son client était devenu père alors qu’il était cloîtré à l’ambassade d’Equateur à Londres, a-t-elle affirmé.
Le fondateur de WikiLeaks a comparu à distance dans dans la prison où il est incarcéré depuis plus de deux ans.
Son avocate lance un appel à Joe Biden
"Pour chaque jour où cette injustice colossale est autorisée à se poursuivre, la situation de Julian devient de plus en plus désespérée. Il a gagné le procès contre le gouvernement américain il y a sept mois. Pourtant, il reste dans la prison de Belmarsh.", déplore sa compagne et avocate Stella Morris. Elle a exhorté le président Joe Biden à abandonner les charges.
L'audience sur le fond de l'affaire se teindra les 27 et 28 octobre.