Ils étaient arrivés en mai dernier, en provenance du Maroc. Cette déportation massive de mineurs non accompagnés suscite une polémique majeure en Espagne.
L’enclave espagnole de Ceuta a entamé l’expulsion vers le Maroc de quelque 920 migrants mineurs non accompagnés arrivés très nombreux mi-mai.
Un renvoi de ces jeunes trois mois après leur arrivée, parmi près de 10 000 migrants qui avaient franchi la frontière en seulement deux jours au nord du Maroc, ce qui constituait la crise migratoire la plus importante entre le pays d'Afrique du Nord et l'Espagne. Une vague migratoire inédite à la faveur d’un relâchement des contrôles par Rabat sur fond de crise diplomatique avec Madrid au sujet de l’accueil en Espagne du chef du Front Polisario pour y être soigné.
L’ONG Save The Children a annoncé vendredi qu’elle allait porter plainte pour tenter de suspendre ces expulsions controversées.
L’arbitrage sur le renvoi des migrants mineurs prend du temps car chaque cas doit être évalué par les autorités qui déterminent s’il est dans leur intérêt de les renvoyer, le dernier mot revenant à la préfecture.