Le sort des femmes afghanes, au sommet de l'agenda du G20 en Italie

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Par Laurence Alexandrowicz
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La menace imminente qui pèse sur le statut des femmes et des jeunes filles en Afghanistan est au cœur de l'ordre du jour d'une réunion du G20 en Italie. Le Premier ministre italien appelle les pays du G20 à tout faire pour préserver les libertés fondamentales des femmes.

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La première conférence ministérielle du G20 sur les droits des femmes se tenait ce jeudi à Santa Margherita, présidée par une femme : Elena Bonetti ministre italienne pour l'Égalité des chances et la Famille. Le sort des femmes afghanes était au coeur de la réunion.

Le Premier ministre Mario Draghi, a fait passer un message pour les Afghanes :

"Nous ne devons pas nous faire d'illusions : les filles et les femmes afghanes sont sur le point de perdre leur liberté et leur dignité et de retourner à la triste condition dans laquelle elles se trouvaient il y a vingt ans. Elles risquent de redevenir des citoyens de seconde zone, qui subissent à nouveau des violences et sont à nouveau victimes de discriminations systématiques, simplement en raison de leur sexe."

Mario Draghi a appelé les nations du G20, à tout faire pour que les afghanes préservent leurs libertés et droits fondamentaux. Sous les talibans, entre 96 et 2001, elles avaient interdiction de sortir sans un chaperon masculin et de travailler, les filles d'aller à l'école. Les femmes adultères étaient lapidées.

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