L'aéroport reste très endommagé, même si, selon les responsables, une équipe d'environ 600 personnes travaille à la réparation des infrastructures et à leur remise en service.
Un troisième avion humanitaire originaire des Emirats arabes unis est arrivé ce lundi à l'aéroport international de Kaboul. Ce sont les seuls avions venus de l'étranger à pouvoir atterrir ici. Pour l'heure, seuls les vols domestiques sont autorisés par les Talibans.
L'aéroport reste très endommagé, même si, selon les responsables, une équipe d'environ 600 personnes travaille à la réparation des infrastructures et à leur remise en service. "Mais selon les responsables, cela n'arrivera pas avant au moins une semaine", affirme Anelise Borges, notre envoyée spéciale à Kaboul.
"De nombreux dommages ont été causés dans diverses parties de l'aéroport, y compris les équipements collectifs", raconte Ibrahim Moarafi, directeur régional de GAAC HOLDING. "Hier, je me suis entretenu avec un entrepreneur qui m'a dit que toutes les pompes principales fournissant l'approvisionnement en eau avaient été endommagées. Il y a donc une énorme accumulation d'eau sous le sol. Donc, comme vous pouvez l'imaginer, régler tous ces problèmes prend du temps."
"Il y a des aspects qui dépendent des autorités, comme les questions d'immigration. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas gérer. Nous sommes heureux de pouvoir fournir tout le soutien nécessaire d'un point de vue technique, nous avons une équipe qui peut fournir cela. Mais il y a des choses liées aux questions de sécurité, qui dépendent du ministère de l'Intérieur", poursuit Ibrahim Moarafi.
À l'intérieur du terminal de l'aéroport, notre envoyée spéciale a pu constater l'étendue des dégâts. "Ces écrans d'ordinateur sont tous cassés", confirme un employé de l'aéroport, en montrant un écran brisé.
Mais selon les ouvriers impliqués dans les travaux de réparation, d'importants progrès ont été faits. "Inshallah, maintenant la situation semble bonne. Je ne sais pas si c'est parfait ou non, mais de meilleurs moments arrivent. Nous montrerons au monde que notre aéroport se remet", assure Said Imran Shinwar, agent des douanes de l'aéroport.
Et le monde entier regarde. Les États-Unis, l'Allemagne et la Grande-Bretagne continuent de négocier avec les Talibans, pour reprendre les rapatriements des étrangers et du personnel local afghan, qui estiment que leur vie est en danger.