Législatives allemandes : Markus Söder et la droite bavaroise en embuscade

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Malgré son échec à obtenir l'investiture de la droite en vue de briguer la succession d'Angela Merkel, le président de la Bavière Markus Söder est resté en embuscade pendant cette campagne des législatives allemandes, soutenant sans réel enthousiasme le candidat officiel de l'union de la CDU-CSU.

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Il voulait briguer son poste et l'a croisée à maintes reprises ces derniers mois. Markus Söder, président de la Bavière, et Angela Merkel ont multiplié les rencontres en pleine crise du Covid-19.

Défaite amère

Le dirigeant du parti bavarois de la CSU était aussi à ses côtés au printemps quand il a dû se résoudre à soutenir son rival dans la course à la candidature de l'union de la droite à la chancellerie, Armin Laschet, président de la CDU, finalement désigné.

"Cela ne sert à rien de pleurnicher," avait-il alors lancé à la tribune, "il est temps de mener enfin le combat," critiquant à demi-mot son adversaire victorieux. "Je n'ai aucune envie d'être dans l'opposition [à Berlin], chers amis," avait-il souligné.

Cavalier seul

En Bavière où la première contamination au Covid-19 du pays a été relevée, Markus Söder s'est souvent placé aux avant-postes de la lutte contre la pandémie, ses homologues d'autres Länder lui reprochant de faire cavalier seul.

Récemment, il s'est opposé à son adjoint et partenaire de coalition à Münich Hubert Aiwanger, issu des Électeurs libres, car celui-ci ne veut pas se faire vacciner contre le Covid-19.

Sur le devant de la scène

Du haut de son 1m94, Markus Söder qui a gagné en popularité au cours de la pandémie occupe le devant de la scène de manière plus assumée qu'Armin Laschet et le social-démocrate Olaf Scholz.

"Berlin et la Bavière, c'est un peu comme New York et la Californie," s'est-il amusé dans une interview à une chaîne de télévision allemande. "Berlin, c'est New York : c'est un peu trépidant, bruyant, certes intéressant, mais très dense et quand on y reste longtemps, c'est un peu fatigant," a-t-il estimé avant d'ajouter : "Nous, on ressemble à la Californie : on a un meilleur temps, des technologies avancées et un meilleur équilibre vie professionnelle - vie privée ; la Bavière, c'est la Californie allemande," a-t-il assuré.

Mais l'atmosphère paisible de la Bavière n'empêche pas la critique, y compris envers son propre camp. Lors de cette campagne, Markus Söder a soutenu sans enthousiasme le candidat de la CDU-CSU Armin Laschet, mais a malgré tout souligné que lui-même aurait fait mieux que le candidat de la CDU-CSU Armin Laschet.

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