Le leader séparatiste est accusé par la justice espagnole de "sédition" et de "détournements de fonds publics", notamment pour l'organisation du référendum illégal sur l'indépendance de la Catalogne il y a quatre ans.
PUBLICITÉLa fête à Barcelone la nuit dernière... A l'annonce de la libération en Italie de leur leader Carles Puigdemont, les séparatistes catalans ont sorti klaxons et feux d'artifice. Le dirigeant indépendantiste catalan, toujours recherché par la justice espagnole, avait été arrêté en Sardaigne jeudi.
"Son arrestation, estime cet homme qui s'exprime en catalan, représente le point culminant de la répression de l'Etat espagnol sur les droits des Catalans, le droit des Catalans d'être libres".
Une femme ajoute :"Ce qui est très clair, c'est qu'il ne reviendra pas s'il n'y a pas d'indépendance, sauf s'il y a une amnistie. Si nous sommes ici c'est parce qu'on sait déjà ce qui va se passer. Je pense donc qu'il ne viendra en Catalogne que si nous sommes indépendants, c'est ce que je Je crois qu'il faut - si nous réussissons - ou s'il y a une amnistie."
Carles Puigdemont, autorisé à quitter l'Italie, est pourtant censé attendre une décision italienne sur une éventuelle extradition vers l'Espagne. Il est accusé par la justice espagnole de "sédition" et de "détournements de fonds publics", notamment pour l'organisation du référendum illégal sur l'indépendance de la Catalogne il y a quatre ans.