Aux Canaries, sur l'île de La Palma, le volcan aurait détruit pour 400 millions d'euros d'infrastructures, et personne ne sait quand l'éruption se terminera, mais il y a des bonnes nouvelles.
PUBLICITÉLes destructions laissées par le sillage de la rivière de lave rouge vif sur l'île espagnole de La Palma sont estimées à environ 400 millions d'euros.
L'éruption volcanique, qui a débuté le 19 septembre, a englouti plus de 650 maisons et entreprises et brûlé au moins 270 hectares de terres agricoles.
Mais depuis hier, un torrent de lave dégringole dans l'océan d'une falaise d'une centaine de mètres sur la côte ouest de l'île. Un canal est ouvert et c'est une bonne nouvelle puisque cela évite l'étalement de la lave à d'autres zones et d'autres destructions.
Le risque le plus important pour la population, celui des émanations de gaz toxiques produits par le contact de la lave avec l'eau, semble pour le moment écarté grâce au vent. Mais il ne faudrait pas que celui-ci change de direction.
En attendant, la lave qui dévale ce couloir gagne du terrain sur la mer. Son accumulation dans l'eau forme une sorte de pyramide, atteignant une cinquantaine de mètres de haut et ce monticule continue de grandir.
Selon les experts, il est impossible de déterminer combien de temps l'éruption du volcan Cumbre Vieja va durer. Mais autre bonne nouvelle, les liaisons aériennes avec l'île ont pu reprendre hier.
Jusqu'ici aucun décès ou blessure grave n'a été signalé grâce à l'évacuation rapide de plus de 6 000 personnes après des semaines de secousses telluriques.
Les deux précédentes éruptions à La Palma ont eu lieu en 1949 et 1971. Elles avaient fait au total trois morts, dont deux par inhalation de gaz.