Ils sont toujours là, les migrants de Calais, et selon Human Rights Watch, ils sont "humiliés et harcelés quotidiennement".
Ils sont toujours là, les migrants de Calais, et selon Human Rights Watch, ils sont "humiliés et harcelés quotidiennement". C'est ce que l'on peut lire dans un rapport publié ce jeudi par l'ONG de défense des droits de l'Homme.
Cinq après la démantèlement de la "jungle" de Calais, 1 000 clandestins sont toujours là et sont soumis à la politique de dissuasion systématique du gouvernement français.
Human Rights Watch estime ainsi que "les pratiques de la police" sur le littoral, "de même que les politiques restreignant la distribution de nourriture, d'eau et de produits essentiels par les associations humanitaires, ont rendu la vie des migrants de plus en plus misérable".
Il n'est pas rare par exemple, toujours selon l'ONG, de voir la police lacérer les tentes laissées sur place par les migrants après un départ forcé afin de les rendre inutilisables.
Si ces politiques de dissuasion visent à supprimer tout ce qui pourrait attirer les migrants dans le nord de la France, elles constituent un échec flagrant, conclut l'association.