Le G20 au chevet de l'Afghanistan : l'UE promet un milliard d'euros pour aider le peuple afghan

Mario Draghi, président du G20, lors d'un sommet consacré à l'Afghanistan - une délégation a rencontré les talibans en marge de ce sommet, le 12 octobre 2021
Mario Draghi, président du G20, lors d'un sommet consacré à l'Afghanistan - une délégation a rencontré les talibans en marge de ce sommet, le 12 octobre 2021 Tous droits réservés The Associated Press
Par Julien Pavy avec AFP
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"L'urgence humanitaire actuellement en Afghanistan est extrêmement grave", a souligné le Premier ministre italien Mario Draghi et président de ce G20 spécial.

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Alors que l'Afghanistan s'enfonce dans une grave crise économique et humanitaire, les talibans ont rencontré au Qatar une délégation de l'Union européenne et des États-Unis en vue d'obtenir le soutien de la communauté internationale.

L'urgence humanitaire

Cette rencontre informelle se déroulait en marge d'un sommet spécial du G20 en Italie consacré à la crise afghane. Le sort de la population afghane est source de vives inquiétudes, comme l'a confié le Premier ministre italien Mario Draghi et président du G20 :

"L'urgence humanitaire actuellement en Afghanistan est extrêmement grave. Des représentants de l'ONU parlent d'une véritable catastrophe humanitaire."

Des représentants de l'ONU parlent d'une véritable catastrophe humanitaire.
Mario Draghi
Premier ministre italien et président du G20

L'UE va fourni 1 milliard d'euros au peuple afghan

Bruxelles s'est engagé à fournir une aide humanitaire d'un milliard d'euros pour le peuple afghan à l'approche de l'hiver.

"Nous devons empêcher l'effondrement économique de l'Afghanistan. En cas d'effondrement du système financier, les paiements ne pourraient plus être effectués. Il deviendrait alors très difficile de fournir une aide humanitaire", a poursuivi Mario Draghi.

La question sensible du droit des femmes

Les pourparlers directs à Doha entre représentants des talibans, de l'UE et des États-Unis mardi ont été facilités par le Qatar, qui accueille depuis longtemps un bureau politique des talibans.

Les délégations devaient aborder, outre la crise économique, la question sensible du droit des femmes. Cette rencontre ne constituait en rien une reconnaissance du gouvernement taliban, insiste Bruxelles.

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