Projection : à quel point les villes côtières risquent d'être inondées

Projection de la ville de Nice sous l'eau, si les températures globales augmentent de +3°C.
Projection de la ville de Nice sous l'eau, si les températures globales augmentent de +3°C. Tous droits réservés Capture d'écran Climate Central
Par Euronews
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Les centres-villes de Bordeaux et de Nice complètement inondés : c'est ce qui pourrait arriver si la température du globe augmente de 3°C. L'ONG Climate Central a mis en image plusieurs scénarios pour 180 villes à travers le monde.

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A l'approche du sommet de Glasgow, une nouvelle étude scientifique (parue dans la revue Environmental Research Letters) a détaillé les effets de la montée du niveau des eaux.

Selon les scientifiques, même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5 degrés par rapport à l'ère préindustrielle, 500 millions de personnes vivront malgré tout dans une ville inondée à travers le monde.

" Dans un climat plus chaud, les masses continentales glaciaires, donc la calotte glaciaire de l'Antarctique surtout et celle du Groenland vont fondre beaucoup plus rapidement et donc le volume d'eau qui était stocké dans la glace va se retrouver dans l'océan et c'est ce qui explique ces énormes augmentations du niveau de la mer" explique l'océanographe Sabrina Speich.

L'ONG "Climate central" a en outre modéliséles projections pour 180 villes selon différents scénarios (visibles ici), à +1,5°C ou +3°C ou même +4°C . En France, voici à quoi ressemblerait le centre de Bordeaux si la température venait à augmenter de 4 degrés.

Ailleurs en Europe, un réchauffement de trois degrés mettrait sous l'eau les villes de Gant et de Bruges en Belgique ainsi qu'une partie de Bruxelles. Aux Pays-Bas, seul un tiers du territoire échapperait aux inondations.

"Environ 5% de la population mondiale vit actuellement sur des terres situées sous le niveau qui sera atteint en marée haute sous l'effet du dioxyde de carbone déjà accumulé dans l'atmosphère par l'activité humaine", a déclaré à l'Agence France-Presse Ben Strauss, président de Climate Central.

La limite de 1,5°C inscrite dans l'Accord de Paris et que les pays du monde entier vont essayer de maintenir au sommet COP26 de Glasgow le mois prochain pourrait donc se traduire par une montée des eaux de près de trois mètres sur le long terme.

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